PSYCHO POSITIVE (1)

Pourquoi est-il important d’arrêter de trop se plaindre ?

Se plaindre, une activité qui peut rapidement devenir un sport favori pour certaines personnes. Le fameux : « J’en ai marre… » devient alors une parole répétée comme un cantique.

Selon Will Bowen, économiste, écrivain américain et auteur du best-seller « 21 jours sans se plaindre », une personne moyenne se plaint entre 15 et 30 fois par jour.

Si vous vous demandez combien de fois vous vous êtes plaint aujourd’hui, c’est probablement innombrable. En général, nous ne nous plaignons pas pour torturer les autres avec de la négativité, mais plutôt pour justifier le fait que nous nous sentons mieux en faisant sortir nos émotions.

Dans cet article, vous verrez que bien que nous puissions penser que nous ne faisons que nous défouler, en réalité, se plaindre a des répercussions importantes sur notre cerveau et notre bonheur.

Des dommages causés sur votre cerveau

Une étude nommée « New studies of human brains show stress may shrink neurons » de l’Université de Stanford menée en 1996 par Robert Sapolsky a démontré que les plaintes chroniques ont des effets physiologiques néfastes. À force de répéter des sentiments de malheur, de tristesse, de colère et d’impuissance, les neurotransmetteurs du cerveau peuvent subir un « recâblage » neuronal, qui renforce les schémas de pensée négatifs, facilitant la répétition des pensées malheureuses et laissant peu de place aux sentiments plus positifs de gratitude, d’appréciation et de bien-être.

Cette étude affirme qu’un cycle continu de pensées négatives endommage également l’hippocampe, la partie du cerveau utilisée pour la résolution de problèmes et le fonctionnement cognitif.

Avec le temps, les personnes qui se plaignent deviennent des accros de la négativité, attirées par le drame qui accompagne une attitude de plainte.

Vous devenez une mauvais compagnie

Les personnes négatives sont enclins à penser en noir et blanc. Le compromis ne fait pas partie de l’équation. Il n’est pas étonnant que les personnes qui se plaignent de façon chronique, soient plus enclines à voir les problèmes plutôt que les solutions, ce qui rend très difficile de travailler avec elles. Compte tenu de leur négativité, il leur est difficile de prendre des décisions et de résoudre des problèmes. Ironiquement, se plaindre des choses crée plus de choses à propos desquelles se plaindre.

Une étude menée en 2012 et nommée « Is a Bad Mood Contagious? » par le professeur Gary W. Lewandowski, Jr. suggère que les humeurs des autres sont aussi faciles à attraper que leurs microbes. En clair, vous pouvez être infecté par le bonheur – ou la tristesse – de quelqu’un.

Il appelle ce phénomène la contagion émotionnelle (CE), qui consiste à transférer les émotions d’une personne à une autre. Ce phénomène concerne tous les types d’émotions, de la colère, la tristesse et la peur à la joie, l’enthousiasme et l’allégresse.

Personne n’a envie de côtoyer des personnes désagréables . Mais si vous continuez à vous plaindre, vous risquez de voir vos camarades adopter eux aussi ces habitudes négatives. Écouter quelqu’un se plaindre vous rend plus susceptible d’être négatif aussi. Ce qui peut juste perpétuer le désir de libérer toutes ces pensées malheureuses.

Comme on le dit, les oiseaux de plumes ont tendance à se rassembler, alors si vous voulez plus de positivité, recherchez des personnes qui gardent leurs idées noires non productives pour elles.

Comment surmonter les situations de détresse émotionnelle ?

– La première étape consiste à reconnaître que vous êtes prisonnier de la négativité. Et que continuer à lutter contre votre propre négativité. Tout en vous identifiant à elle est une bataille qui ne peut jamais être gagnée. Se plaindre ne fait qu’aggraver une mauvaise situation, surtout si vous ne vous plaignez pas à la bonne personne (qui pourrait éventuellement faire quelque chose pour remédier à votre frustration).

– La deuxième étape a été donnée par Épictète, un philosophe stoïcien grec, qui conseillait de se concentrer sur ce que nous pouvons influencer plutôt que de s’inquiéter de ce qui échappe à notre contrôle. « Il n’y a qu’un seul chemin vers le bonheur, disait-il, et c’est de cesser de s’inquiéter des choses qui sont hors du pouvoir de notre volonté. »

Nous devons nous concentrer sur notre propre comportement, et non sur celui des autres. Lorsque vous réussirez à faire la distinction entre ce qui est sous votre contrôle et ce qui est hors de votre contrôle, vous verrez très vite que ce sont uniquement vos propres décisions, actions, paroles et pensées qui méritent votre attention.

– La dernière vient de Marc-Aurèle, empereur romain de 161 à 180 et philosophe stoïcien, qui affirme : « Si vous êtes affligé par quelque chose d’extérieur, la douleur n’est pas due à la chose elle-même, mais à l’estimation que vous en faites, et vous avez le pouvoir de la révoquer à tout moment », écrit-il. Prenez-en conscience, et vous trouverez la force.

En définitive, dans votre quête de Légende Personnelle, vous devrez parler de vos problèmes. Le tout ce sera de savoir si vous préférez vous en plaindre, on apprendre à les surmonter.

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Steve, auteur de l'article

Steve est l’auteur du best-seller « Karma-Sutra ».
En tant qu’entraîneur de l’équipe nationale française de lecture rapide, son palmarès compte 3 médailles d’or d’affilée aux Championnats du Monde. Steve et sa formation « Boosteur d’Excellence » sont désormais les références mondiales dans l’apprentissage et la pratique de la lecture rapide.

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